Construite en 1927, la gare de Temiscaming avait pour objectif de lier par train cette ville au reste de la région. La gare fut restaurée et un musée y fut fondé en 1994, par la Société historique P. E. Gendreau. Le musée se consacrait initialement à la mise en valeur de la thématique des pâtes et papiers. Depuis 2009, à la suite d’une réorientation, le musée a adopté la thématique du chemin de fer. Son exposition présente désormais l'histoire du chemin de fer et de la cité-jardin, ainsi que l'importance de l'usine de pâtes et papier depuis la construction du moulin par la compagnie Riordon Pulp and Paper, en 1917.
Le Centre d’art de La Sarre cherche à diffuser et étudier le travail des créateurs en métiers d’art actuel d’ici et d’ailleurs. Le Centre d’art appuie aussi les artistes dans le développement de leur pratique par le biais de résidences de création, d’événements, d’échanges, de maillages et d’ateliers. Tout cela en vue d’encourager le renouvellement constant de leur pratique, de favoriser l’appropriation de leurs œuvres par la population et de faire de l’Abitibi-Ouest un hub créatif.
Le Centre d’exposition de Val-d’Or (VOART) a pour mandat la mise en œuvre et la promotion d’expositions, d’évènements et d’activités stimulant l’innovation et la créativité, valorisant la recherche et privilégiant l’action et la médiation culturelle. Sa mission consiste à faire la diffusion, l’éducation et la recherche des pratiques contemporaines en art provenant d’artistes professionnels du Québec.
Situé à Ville-Marie, le Centre d’exposition du Rift est un lieu de diffusion en arts visuels. L’évènement de la Biennale internationale d’art miniature y présente 400 œuvres (de 7, 5 x 10 cm) de différentes disciplines et en provenance d’une vingtaine de pays. Une multitude d’activités artistiques très variées y sont organisées, et ce, pour tous les âges. Le Rift, qui comprend également une boutique, accueille une dizaine d’expositions d’artistes de la région comme de l’extérieur.
Situé à Malartic, le Musée minéralogique de l’Abitibi-Témiscamingue présente une exposition sur la géologie et les projets miniers de la région ainsi que des minéraux provenant de partout dans le monde. Divers jeux interactifs et plusieurs autres éléments comme un simulateur de tremblements de terre, les pierres de fée, une véritable roche lunaire et des échantillons d’or spectaculaires complètent cette exposition.
La Maison Hector-Authier, construite en 1912, et réaménagée dans le style des années 1930, est témoin privilégié des débuts de l’Abitibi. En plus d’être considérée comme la première maison durable et stylisée de la région, elle est devenue aujourd’hui un centre d’interprétation sur la vie et l’œuvre de celui que l’on surnomme le Père de l’Abitibi.
La Maison du Frère-Moffet, située à Ville-Marie, est la plus ancienne demeure encore existante en Abitibi-Témiscamingue, bâtie en 1881 et déclarée monument historique. L’exposition nous révèle la vie du Frère Moffet qui, grâce à son obstination, a pu créer les bases de la vocation agricole de la région.
Le Musée de Guérin est un site historique qui nous plonge dans la vie d’un village témiscamien des années 1940 et 1950. Il nous dévoile les moments forts de la vie familiale et sociale, les personnages influents de la communauté, ainsi que la façon dont ces hommes et ces femmes interagissaient avec leur environnement naturel. La visite du Musée de Guérin se déroule sous forme de jeux et de défis pour enfants et adultes.
Le Musée d’art de Rouyn-Noranda (MA) présente une dizaine d’expositions d’art sur place, qui proviennent de l’Abitibi-Témiscamingue, du Québec, du Canada et des Amériques en général. Il réalise également des expositions sur Internet. Sa programmation contient parfois du théâtre, de la danse et des contes. Toute l’année, le MA offre des cours d’art pour les adultes, les jeunes et pour les groupes scolaires. Le MA possède une boutique d’art et d’artisanat de l’Abitibi-Témiscamingue, dont plusieurs articles provenant des communautés autochtones anishnabes.
Constitué du Musée de la Poste et de la Boutique de Forge, le Parc héritage fait découvrir aux visiteurs la paroisse de Saint-Marc-de-Figuery de la période des années 1920. Cette visite permet d'en apprendre particulièrement sur les métiers de forgeron et de maitre de poste.
Situé à Duhamel-Ouest, aux abords du lac Témiscamingue, le lieu historique national d’Obadjiwan–Fort-Témiscamingue vous fera découvrir l’organisation spatiale des bâtiments et le mode de vie qui prévalait au poste de traite du fort Témiscamingue à l’époque de la Compagnie de la Baie d’Hudson (1840-1880).
Le poste de traite a été établi par les autorités de la Nouvelle-France en 1720. Ce site, qui a joué un rôle important dans l’histoire régionale, permet d’en apprendre à la fois sur la présence des Anishinabeg depuis six millénaires et les rivalités entre marchands de fourrures durant 200 ans.
La forêt enchantée, composée de plusieurs thuyas occidentaux, sont tordus et âgés d’environ 150 ans. Ils offrent aux visiteurs un paysage fascinant et mystérieux. Profitez également de la plage de galets qui est fort appréciée des visiteurs.
Le Fossilarium, de Notre-Dame-du-Nord, se constitue d'une riche collection de fossiles locaux. La visite offre aux visiteurs l'occasion de découvrir les fossiles de différentes tailles de plusieurs êtres vivants et leurs organes. Leur apparence est reconstituée en animation 3D.
Ce site historique est l’école qui accueillait, entre 1937 et 1958, les élèves d’Authier de première à septième année. En 1981, l’école fut considérée comme monument historique et, en 1982, elle fut restaurée selon les plans originaux. Elle est l’une des rares écoles de rang faisant encore partie du paysage rural du Québec. Le site comporte aussi une collection d’objets d’époque.
Les Promoteurs d’Angliers offrent deux sites touristiques particuliers, le remorqueur de bois T.E. Draper et le Chantier Gédéon.
Le T. E. Draper est un puissant remorqueur de bois qui était utilisé entre 1929 et 1972 par la Canadian International Paper sur les eaux du lac des Quinze et du lac Simard. Acquis par le Ministère des Affaires Culturelles en 1979, il a été aménagé en musée en 1989. Il est exposé près de la Rivière des Outaouais à Angliers. La visite nous renseigne sur le métier des bûcherons et des draveurs.
Le Chantier Gédéon, composé de différents bâtiments, reproduit fidèlement la vie quotidienne au sein des camps de bûcherons des années 1930 et 1940.
Le dispensaire de la garde de la Corne avait pour rôle d’assurer aux colons nouvellement arrivés en Abitibi-Témiscamingue des soins médicaux, grâce aux infirmières, sage-femmes, dentistes, chirurgiennes, pharmaciennes, et à l’occasion vétérinaires, que le gouvernement recrutait dès les années 1930. En mai 2004, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada a classé le Dispensaire de la Garde de La Corne comme Lieu historique national du Canada.
Ce lieu d'interprétation historique et patrimoniale, de St-Bruno-de-Guigues, expose la vie particulière d'un jeune orphelin anglais ayant immigré au Canada lorsqu'il avait 12 ans. Cette maison patrimoniale, riche en histoire depuis sa construction en 1906, conserve toujours les architectures intérieures et extérieures de l'époque.
Ce site historique, situé près du centre-ville de Rouyn-Noranda et du Lac Osisko, constitue le premier magasin général du canton, qui fut fondé en 1924 par la famille Dumulon. Il s'agissait à l'époque d'un commerce et d'un bureau de poste. La visite guidée de ce site, et la consultation de ses artefacts, permettent de découvrir la vie des pionniers et l'histoire générale de la ville de Rouyn-Noranda depuis la fondation de la Noranda Mine au cours des années 1920. L'Église orthodoxe russe: Ce site commémoratif, bâti en 1955, nous fait découvrir les rites de la religion orthodoxe russe. Pendant 25 ans, jusqu’en 1982, l’église a accueilli des offices religieux pour la communauté orthodoxe russe. La visite de l’église, dont l’architecture forme un contraste avec la ville de Rouyn-Noranda, nous en apprend aussi sur la grande contribution des immigrants venus surtout d’Europe.
Située dans l'ancien presbytère de Gallichan, la collection Joseph-Bérubé met en valeur des pièces archéologiques qui furent découvertes aux alentours du lac Abitibi dans cinq sites d'occupation autochtone, dont celui d'un poste de traite français.
Situé à Laverlochère au Témiscamingue, ce musée comporte une très importante collection de nid de guêpes qui détient le record Guinness pour le plus grand nombre de nids de guêpes réunis. Le nombre de nids, rassemblés par Gérard Gagnon, s'élève à plus de 1000, et le musée en expose plus de 500 d’entre eux. L’exposition présente aussi la manière dont les guêpes confectionnent les nids, les matériaux que ces insectes utilisent et également leur cycle de vie.
Le Centre d’interprétation de la foresterie de La Sarre a été érigé pour rendre hommage aux travailleurs de la forêt. Ce centre a vu le jour après que la ville de la Sarre fut désignée en 1989 de capitale forestière du Canada par l’Association forestière canadienne. En 2011, le centre fut ravagé par un incendie, mais un nouveau bâtiment en bois rond a été construit en 2012 et est entré en opération en 2013. L’exposition fait découvrir l’histoire de la région à travers la foresterie, la géographie et l’archéologie.
Le Centre d’exposition d’Amos, localisé au centre-ville, dispose de trois salles distinctes pour offrir plus d’une dizaine d’expositions temporaires par année où les arts visuels sont prédominants. Des expositions en sciences et en histoire prennent également place ponctuellement à l’intérieur de la programmation. Ce centre, fondé en 1968, offre également les services d’une boutique où sont vendus les produits d’une quarantaine d’artistes et artisans de notre région.
La Cité de l’Or, de Val-d'Or, se compose de deux sites historiques: le centre d'interprétation de l'Ancienne-Mine-Lamaque et le Village-Minier-de-Bourlamaque. L’organisme fut constitué en 1980 en vertu de la partie III de la Loi sur les compagnies (Québec).
Lamaque est le seul site au Canada qui permet aux visiteurs d'explorer réellement l'intérieur d'une ancienne mine. La visite, à 300 pieds sous terre, permet d'en connaitre sur le processus de transformation de l'or et les différents corps de métiers. Les visiteurs peuvent aussi y observer des infrastructures de surface, comme le laboratoire d'analyse.
Le village de Bourlamaque est constitué de maisons historiques, datant des années 1940. Ces maisons, construites en bois rond, sont toujours habitées et conservent leur apparence de l'époque.